#ChallengeAZ 2020 - S Comme Sacristain

Pour la deuxième fois sur ce blog, je vous invite à me suivre dans ma participation au ChallengeAZ,  initié il y a plusieurs années par l'excellente Sophie Boudarel. Le but ? Une lettre par jour, un billet par lettre, le dimanche non inclus (sauf cette année, caprice du calendrier). Cette fois, je vous propose de faire un petit tour parmi les métiers trouvés dans mon arbre généalogique... ou pas. 

S Comme Sacristain


C'est quoi ?

Le sacristain, autrefois appelé Bedeau, est une sorte d'homme à tout faire dans l'église : entretien, menues réparations, ouverture et fermeture de l'église, gestion des commandes (cierges pascal par exemple) mais aussi installation et préparation des objets nécessaires aux cérémonies prévues pour la journée. 

Extrait des "Mémoires d'un sacristain", 1880

Pour aller plus loin 


Blog Elodie et Antoine

Centre de Recherche sur La Canne et le Bâton

Sacristain (wikipédia)

Paroisse St Etienne du Mont

UPAlliance

Institut Français de l'Education



Dans notre arbre

Jean Hector JOLIVET est le sosa 44 de mes enfants. Il est né le 10 Août 1834 à Paris, fils naturel de Annette JOLIVET. Il a à peine 10 ans quand sa maman se suicide, le laissant orphelin. Les archives parisiennes ne me donnent pas l'espoir de savoir où il a atterrit après la mort de sa mère, mais son absence des registres d'enfants trouvés/orphelins me laisse à penser qu'il a surement été recueilli par un membre de sa famille. Famille dont j'ignore absolument tout.

Signature de Jean Hector JOLIVET - 1882

Je le retrouve 11 ans plus tard, toujours à Paris, pour son mariage avec Florentine Victoire VEISSE, il habite alors au 32 Rue Saint Louis.

Nouveau trou de 10 ans. Ont-ils en des enfants ? Je n'en ai pas trouvé. 
Donc en 1866, Florentine meurt rue Zablot, à Paris (je n'ai pas trouvé cette rue). 6 Mois plus tard, Jean se remarie avec Justine Marcelline DONDELINGER. Il habite alors rue Rivay à Levallois-Perret, commune nouvellement créée. Ensemble ils ont 8 enfants.

Les 6 premiers enfants naissent à Levallois-Perret et Jean est dit "employé" sur chacun des actes. La famille déménage, à nouveau, entre 1877 et 1879 et retourne à Paris où naissent les deux derniers enfants.

Jean meurt le 14 Mars 1886, à Paris au 63 Rue de Caumartin. Son acte de décès précise qu'il est employé d'Eglise. L'acte de naissance de Jeanne Henriette, sa fille, en 1879 précise qu'il est "sacristain en l'église Saint-Louis-D'Antin". 

Pratique. L'église et le 63 Rue de Caumartin sont mitoyens.




 


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