#ChallengeAZ2020 - A comme Arpenteur

Pour la deuxième fois sur ce blog, je vous invite à me suivre dans ma participation au ChallengeAZ,  initié il y a plusieurs années par l'excellente Sophie Boudarel. Le but ? Une lettre par jour, un billet par lettre, le dimanche non inclus (sauf cette année, caprice du calendrier). Cette fois, je vous propose de faire un petit tour parmi les métiers trouvés dans mon arbre généalogique... ou pas. 

Et pour bien commencer ce Challenge : 

A comme Arpenteur. 



Qu'est-ce qu'un arpenteur ? 

Ce n'est, ni plus ni moins, que notre géomètre actuel. Après un apprentissage de 8 mois et le versement d'une caution de 1000 Livres, l'arpenteur avait pour tache de mesurer les étendues de terre ainsi que de vérifier, une fois l'an, l'intégralité des lisières de forêt, bornes et fossés afin de vérifier que personne n'empiète sur les terres royales. Puni d'un amende si une erreur est constatée, voire d'une interdiction d'exercer en cas de récidive, c'est un métier qui demande rigueur et précision, la marge d'erreur acceptable étant de 5%.

Bien que réglementé seulement en 1586, on trouve des arpenteurs des eaux et forêts dès 1554. Ils sont alors placé sous contrôle du grand arpenteur présent dans chaque bourg. 


Quels outils ? 

Graphomètre

Compas, cordes, cannes, bâtons, équerres, sextants, théodolites, chaines d'arpenteur, graphomètres… sont autant d'outils indispensable pour les mesures de distance, d'angles, de niveaux, etc. Aujourd'hui, nos géomètres utilisent du matériel électronique ou optique bien plus sophistiqué mais le but reste le même : tenter d'être le plus précis possible dans les mesures des terrains. 


Pour aller plus loin 

Je vous invite à lire cet article de l'Association pour la Recherche et la Conservation des Outils des Métiers de l'Artisanat qui vous présente en détail toute une série d'instruments d'arpenteurs. 


Un arpenteur dans mon arbre : Sosa 1822 de mes enfants.

Jean LE POURIEL, Notaire Royal et arpenteur, est baptisé le vendredi 13 Février 1671 à Hercé (53), il est le 5ème des 7 enfants qu'auront Jean et Charlotte Vallet. 

Il se marie une première fois à 27 ans avec Françoise le Goué, de dix ans sa cadette, qui lui donnera 6 enfants en 6 ans, avant de mourir en 1706. 

Sa deuxième femme, qu'il épouse en 1707, Léonore Triguel, de 13 ans sa cadette, sera toute aussi prolifique, lui donnant encore 12 enfants en 16 ans. 

Jean est inhumé le 25 Mars 1725, au cimetière de Hercé (53).

N'ayant actuellement pas la possibilité de me déplacer, j'ai fait la demande auprès du fil d'Ariane pour obtenir les contrats de mariage de Jean. J'éditerai ce message en conséquences.  




Sources : 






Commentaires

  1. Toujours intéressant d'approfondir nos connaissances sur les métiers de nos ancêtres.

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  2. Je prends enfin le temps de lire ce #ChallengeAZ et j’apprends beaucoup de choses sur des métiers anciens. Bravo !

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    1. Merci beaucoup ! C'est un honneur ! Je vous suis depuis près de 8 ans et si j'ai pu vous apprendre un petit quelque chose c'est déjà une énorme fierté !

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