#ChallengeAZ 2020 - F comme Fileuse

Pour la deuxième fois sur ce blog, je vous invite à me suivre dans ma participation au ChallengeAZ,  initié il y a plusieurs années par l'excellente Sophie Boudarel. Le but ? Une lettre par jour, un billet par lettre, le dimanche non inclus (sauf cette année, caprice du calendrier). Cette fois, je vous propose de faire un petit tour parmi les métiers trouvés dans mon arbre généalogique... ou pas. 

F Comme Fileuse




Un métier ancien

Le métier de fileuse, essentiellement féminin, est pratiqué depuis les temps anciens. On retrouve des rouets à main dès le 1er siècle, en Chine. Inventé en 1210 environ en Chine, le rouet arrive en France et à Venise en 1224.
Les fileuses sont souvent les épouses de cultivateurs qui ont leur propre champ de chanvre ou de lin ou bien quelques moutons. Elles filent ainsi la production familiale, souvent dès leur plus jeune âge. C'est un métier peu rémunérateur et qui demande pourtant une grande dextérité. 


Quels outils ?

Si aux premiers temps de la filature on utilise le fuseau et la quenouille (comme dans "La belle au bois dormant"), dès le XIIIe siècle on tente d'améliorer la cadence et le rouet s'impose dans les maisons. Actionné par une pédale, il permet de filer en continue les fibres. La Révolution Industrielle et l'avènement des machines de production conduiront à la disparition des fileuses à domicile. 
http://aimebocquet.com/page43x.htm
                                Fuseau et quenouille                                                    Rouet

Pour en savoir plus :


Dans notre arbre 

Nous avons pas moins de 53 fileuses dans la généalogie de nos enfants, dont 30 en ligne directe. Il fallait donc faire un choix, je vous présente donc Mme Perrine Gillet, sosa 253 de mes enfants. 

Elle naît le 3 Mars 1808 à Colombiers-du-Plessis (53) de François et Anne Le Péculier. Elle est leur 4è et dernier enfant. François meurt alors que Perrine a à peine 9 mois. 

Elle épouse, le 23 Février 1835, Jean Péculier, de 31 ans son ainé avec qui elle n'aura qu'un enfant, né en 1838. Son mari décède deux ans plus tard. 

Perrine aura un deuxième enfant, Alexandre Vital, qui naît le 20 Août 1848, de père inconnu, l'acte est d'ailleurs surprenant, le mot "père" en est totalement absent et il n'est même pas évoqué comme on trouve habituellement (père inconnu, père non dénommé...).

Son frère, Jean, vient déclarer son décès à la mairie de Colombiers, le 10 Mars 1853, il ne survivra qu'un an à sa sœur. 










Commentaires

  1. 53 fileuses, c'est vraiment beaucoup ! Pour ma part, je suppose que mes aïeules filaient, mais je n'ai aucune preuve officielle et je ne saurais pas les compter.

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    1. Oui, une grande partie de ma famille était dans le textile en Mayenne (toilier, fileuses, ...) et mon mari avait aussi beaucoup de gens dans le milieu du côté de Rouen (jusqu'à sa maman qui en a fait un peu aussi).
      Et ce ne sont que les métiers "officiels" déclarés lors des actes, je suis sure que je suis bien loin du compte !

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