#ChallengeAZ 2020 - D comme Domestique

Pour la deuxième fois sur ce blog, je vous invite à me suivre dans ma participation au ChallengeAZ,  initié il y a plusieurs années par l'excellente Sophie Boudarel. Le but ? Une lettre par jour, un billet par lettre, le dimanche non inclus (sauf cette année, caprice du calendrier). Cette fois, je vous propose de faire un petit tour parmi les métiers trouvés dans mon arbre généalogique... ou pas. 

D Comme Domestique

Le voyage en Suisse, vaudeville d'Ernest Blum et Raoul Toche :
William et Frederick Hanlon-Lees (les domestiques)
dessin de Draner - 1879


Que sont les domestiques ?

Descendant directs des esclaves, les domestiques, valets et servants, se distinguent par le traitement qu'ils reçoivent de leurs maitres : salaire, logement et nourriture sont ainsi offert aux employés de maison. Leur différence principale avec les journaliers et manouvrier est qu'ils sont attachés à une maison ou a une famille et ne servent qu'eux. 

Immortalisés dans les films ("Les Blessures Assassines" de Jean-Pierre Denis en 2000 ou "La Folie des Grandeurs" de Gérard Oury en 1971), les séries ("Downton Abbey") ou encore les pièces de théatres ("Les Bonnes" de Jean Genet), ils ne sont que des invisibles mais pourtant essentiels au bon fonctionnement des maisons et des fermes. 

Aujourd'hui il existe encore des domestiques mais on évite le terme, ainsi femmes de ménage, employé(e)s de services à la personnes et autres nounous ont pris la place des servantes et valets. 

La Folie des Grandeurs


Pour aller plus loin

Ces deux auteures vous donneront un petit cours précis sur le rôle des gens de maisons aux XIXe siècle.

Et dans notre arbre ? 

Il a fallu choisir un élément représentatif des domestiques parmi les 82 occurrences relevées. Alors un peu au hasard, j'ai pris Joseph ROGUE. 


Sosa 56 de mes enfants, il est donc leur Arrière-Arrière-Arrière Grand Père. 

Il naît à Fougerolles-du-Plessis (53), en 1841. Huitième enfant d'une fratrie qui en compte 12, il est le fils de Michel, laboureur et de Catherine COUILLABIN.

Il se marie à Hercé (53) en 1870 avec Justine LEON, ils auront 11 enfants dont 2 nés sans vie et 2 morts avant l'âge de 3 ans. 

Présent sur le recensement de Châtillon-sur-Colmont (53) en 1921, il en est absent en 1926 et son fils Louis est dit "Chef" et vivant avec deux de ses sœurs. J'en déduis qu'il est mort à Châtillon entre 1921 et 1926. 

J'ai hâte de pouvoir accéder aux registres de ces années là en ligne, ayant beaucoup trop peu l'occasion de me déplacer aux Archives Mayennaises. 


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