Monsieur Gourdier.


Pour commencer cette nouvelle année, j'ai envie de vous parler de Monsieur François Louis GOURDIER. Il n'a aucune attache avec mon arbre, autre que sa signature et sa présence en tant que témoin de la naissance d'une de mes sosa mais je pense qu'il a toute sa place ici. Je vous laisse en juger.

Mais d'abord, présentons le : il est né le 25 Novembre 1811 à Colombiers du Plessis (53), il est le deuxième fils de René GOURDIER, 40 ans, marchand et de Françoise Lefeuvre. 

Débitant d'eau de vie, propriétaire, secrétaire de mairie et finalement maire de Colombiers à partir de 1850 jusqu'à sa mort, il nous a fait le plus beau cadeau possible pour des généalogistes…

Lors de son exercice des fonctions de secrétaire de mairie, il s'est attelé à rédiger un document extraordinaire :




Cet homme généreux a recensé toutes les naissances depuis 1615 et mariages depuis 1625 et jusqu'à 1860. Il a même été, comme il le précise dans son "Avertissement", jusqu'à aller rechercher les actes des prêtres clandestins de la Révolution pour être au plus précis possible. C'est un véritable trésor qu'il a laissé. 

Bien entendu, ce registre qui comprend plus de 250 vues est déjà inestimable, mais curieuse que je suis j'y ai trouvé d'autres perles. Manquant de papier ou en quête de brouillons qui ont été conservés, Monsieur Gourdier et surement un de ces successeurs à la mairie de Colombiers-du-plessis, ont utilisé d'autres feuilles que je vous propose de découvrir, car elles sont, elles aussi des trésors !

Des tableaux statistiques :
Une facture pour de la percale livré à M. Gourdier par la société DESCHAMPS, 
de Villaines-la-juhel (53) : 

Un tableau de constitution d'un jury :

Une avis de décès concernant M. Gaston PARIS :
Un avis de décès (vraisemblablement ajouté par un successeur de M. Gourdier) d'un soldat mort à Verdun en 1914, nommé Constant ROUSSEAU. 

L'arbre généalogique descendant de Nicolas COUPEAU et de Françoise LOCHU, mariés le 2 Juin 1688.


Et cette publicité pour une assurance permettant, à coup sur, d'être remplacé si on tirait un mauvais numéro pour les conscrits. 


François Louis GOURDIER meurt le 2 Août 1867, célibataire et sans enfant, mais grâce à son remarquable et faramineux travail de recherche, il ne tombera pas dans l'oubli. 

MERCI BEAUCOUP,
MONSIEUR GOURDIER.





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